• [book] Joyeux anniversaire ∞ Review

    JOYEUX ANNIVERSAIRE, DANIELLE STEEL

    [book] Joyeux anniversaire ∞ Review

    F I C H E   D U   L I V R E

    Titre : Joyeux anniversaire
    Auteur : Danielle Steel
    Nombre de pages : 368 pages
    Genre : Roman d'amour
    Éditeur : Pocket, 2014

    S Y N O P S I S

       April a de quoi être fière : à trente ans, elle est la propriétaire d'un des restaurants les plus branchés de New York. Célibataire, elle s'y consacre corps et âme. Mais est-ce bien suffisant ? Le jour de son anniversaire, elle reçoit un cadeau qui risque de bouleverser sa vie. Le destin lui envoie peut-être la réponse qu'elle attendait... Valerie, la mère d'April, est une star du petit écran. Les téléspecateurs s'arrachent les conseils de cette reine de l'art de vivre. Pourtant, Valerie déprime : alors qu'elle prenait soin de cacher son âge, une radio nationale a annoncé qu'elle fêtait ses soixante ans. C'est aussi l'anniversaire de Jack Adams, un célèbre présentateur sportif, amateur de jeunes femmes. Mais quand il se retrouve atteint d'une hernie discale le jour de ses cinquante ans, il comprend qu'il ne pourra pas maintenir éternellement son rythme de vie. Un bébé, une attaque terroriste, des rencontres amoureuses : Jack, Valerie et Apris ne sont pas près d'oublier cet anniversaire...

    (c) AMAZON

    M Y   I M P R E S S I O N (attention spoilers)

       Je crois qu'il s'agit du premier roman de Danielle Steel que je lis et pourtant ma maman en est fan et a des dizaines de romans de cette auteure, mais j'ai toujours trouvé que ses romans s'adressaient à un public plus âgé que moi. En effet, les personnages de ses romans ont souvent la trentaine et pour une ado de 16 ans, ce n'est pas toujours facile de s'identifier au personnage principal, de comprendre ses motivations et d'adhérer à l'histoire. Comme j'ai désormais 26 ans, je suis un peu plus proche de l'âge de ses personnages et je pense réussir à mieux me plonger dans le roman même si j'ai encore eu un peu de mal. En effet, ma vie est à des années lumières de celle d'April qui a pourtant que quatre ans de plus que moi. Pour moi, qui n'ai rien fait de ma vie jusqu'à présent, elle est un peu le genre de femme que j'aimerais devenir : elle est passionnée par son travail, s'entend à merveille avec ses parents et a une affaire florissante. Et pourtant, elle semble bien seule (ce qui n'est pas pour me rassurer).

    C’est ça, le vrai secret de la jeunesse, d’une vie heureuse : savoir s’émerveiller, apprendre à vivre, s’intéresser à des choses qu’on ne connaît pas et rencontrer des gens. Si l’on tombe sur la personne idéale, tant mieux. Sinon, on aura quand même passé du bon temps.

       J'ai également eu du mal avec le fait qu'il y ait deux personnages principaux dans ce roman : en effet, Danielle Steel suit l'histoire d'une mère qui fête ses 60 ans et de sa fille qui fête ses 30 ans le même jour. Les deux femmes sont des acharnées de travail et leur vie sentimentale est bien vide, mais plus pour longtemps... Si intégrer deux personnages principaux sort un peu de l'ordinaire et permet de tenir en haleine le lecteur sur l'ensemble du roman, il crée une difficulté qui m'a semblé presque insurmontable : comment la lectrice de 30 ans peut s'intéresser à l'histoire d'un personnage de 60 ans ? Le fossé générationnel me semblait trop important. De plus, j'ai trouvé les personnages un peu trop superficiels et Danielle Steel est assez répétitive dans leur description : April est très jolie et ce, naturellement (très loin de la femme lambda), elle a une belle carrière (elle ne pense d'ailleurs qu'à sa carrière), une famille aimante ; Valérie, sa mère, est très jolie (même si la chirurgie l'y a un peu aidée), riche, elle est aussi acharnée de travail... et puis... plus rien. L'auteure essaye de donner de la profondeur au personnage de Valérie lorsqu'elle se confie sur son passé et regrette un peu d'avoir délaissé sa vie personnelle au profit de sa vie professionnelle, mais on a du mal à s'attacher à ce personnage qui est bien trop superficiel à mon gout... J'ai vraiment trouvé qu'on se retrouvait dans l'un de ces soaps américains ou téléréalité où les personnages sont parfaits, il ne leur manque que l'amour et on va le leur apporter sur un plateau d'argent.

    Fêter ses trente ans lui faisait l’effet d’une douche froide. Cet âge sonnait tellement adulte… ou, pire, juste vieux. Elle se demanda soudain si elle se marierait un jour, si elle aurait des enfants, et ce qu’elle ressentirait dans le cas contraire.

       Les péripéties qui arrivent aux personnages sont intéressantes, surtout la prise d'otage, mais j'ai trouvé que l'événement n'était pas assez détaillé et était trop vite oublié. J'ai aussi apprécié qu'on parle d'amour à un "âge avancé", comme quoi on peut toujours tomber amoureuse, même à 60 ans. Mais à part ça... j'ai trouvé l'histoire assez plate. Certes, le roman se lit très aisément, Danielle Steel a vraiment une écriture fluide, mais j'ai regretté que ce roman ne me fasse pas plus vibrer... Quand je lisais, je n'arrêtais pas de me dire "mais comment sa vie peut-être si parfaite ?" et "comment peuvent-ils être si bêtes ?". En effet, les soeurs d'April sont également très jolies, intelligentes, sont en couple (pourquoi que des gravures de mode et des personnages aussi lisses ?! Les lectrices ont besoin de se reconnaitre dans les personnages, d'avoir l'impression que leur propre vie peut être bouleversée, à la poubelle tous ces personnages stéréotypés !), elle s'entend à merveille avec ses parents malgré leur divorce (et eux entre eux), et c'est également le cas pour l'amoureux de Valérie : il s'entend bien avec son ex-femme et son fils... où sont les relations explosives qui existent dans toutes les familles ? De plus, j'ai trouvé qu'April avait une vie un peu trop débridée sexuellement... elle boit, s'envoie en l'air avec le premier venu et tombe enceinte... c'est totalement irresponsable de sa part : les romans ne sont pas censés participer à l'éducation des plus jeunes filles et leur parler de protection avant de passer à l'acte ? Quand je lisais ça, je n'arrivais pas à me focaliser sur la relation qui se créait entre April et son coup d'un soir, mon esprit ne pensait qu'à une chose : elle aurait pu attraper le sida (c'est mon côté quelque peu parano qui ressort, je l'avoue). J'ai aussi regretté qu'il n'y avait pas beaucoup de suspense, dès les premiers pages, on sait où l'histoire va mener et c'était un peu une romance comme on l'imagine dans le monde des bisounours... (même si l'amoureux d'April avait quelques problèmes). L'histoire m'a donc un peu déçue car je m'attendais à mieux de cette auteure aux 85 best-sellers, ça manquait de rebondissements, d'aléas... et j'ai regretté que les personnages soient si obsédés par la beauté et la peur de vieillir. 

    E N   C O N C L U S I O N

    ★★★☆☆   

       J'ai trouvé que ce roman se lisait facilement même si l'histoire ne nous réserve guère de surprises, il s'agit de deux histoires d'amour assez banales. Les personnages ne sont pas très attachants car ils sont beaucoup trop superficiels, Danielle Steel a malgré tout tenté d'y inclure quelques péripéties inspirées de la société dans laquelle on vit actuellement (terrorisme), mais tout est trop beau et trop parfait dans leur vie pour qu'une lectrice parvienne à s'identifier aux personnages. L'ensemble est tellement irréel, que même les valeurs familiales et l'entente de cette famille sonnent faux dans ce décor idyllique. 6/10. 

    S.


    Tags Tags : , , , , ,
  • Commentaires

    1
    sooki
    Lundi 28 Novembre 2016 à 12:12

    J’ai bien rigolé he

    « les romans ne sont pas censés participer à l'éducation des plus jeunes filles ? »

    En principe, si, mais il faut privilégier les contes de fées, en particulier le petit chaperon rouge happy

    La dénommée Steel est apparemment à déconseiller, romancière ancrée dans un univers focalisé sur une époque idyllique… étonnant que ses romans soient des best-sellers sauf à comprendre qu’une majeure partie de la population féminine rêve d’un monde de fleurs bleues et d’eau de rose à profusion^^

    2
    muguette
    Lundi 28 Novembre 2016 à 22:53

    Effectivement pas de quoi fouetter un chat. Petite j'ai été plongé MANU MILITARI  dans les gouffres de cet univers de bonbonnière. La faute à mes tantes qui se gavaient de ce genre de ''mièvreries '' qui passaient encore et encore sur le câble les samedis et les dimanches, elles me coinçaient sur le canapé pour avoir l' oeil sur moi quand elles me gardaient. Parlez- moi des traumatismes de l'enfance après ça.... Dans mes bannis  viennent en en bonne place, D. steel et stephen King.

    Je me suis bien davantage régalée avec les livres nettement plus sulfureux de Jackie Collins et bon nombre d'Arlequin de la collection désir les plus hot de ce Genre, qui m'aurait valu le bûcher en d'autres temps... Dire que ma pauvre maman  m'a à moitié assommé avec un exemplaire de Lady Chaterley  avant de l'achever dans la cheminée.. et a appelé la bibli du lycée pour leur demander pourquoi ils avaient un tel livre sur leurs étagères. Je pensais que j'allais être bannie de la bibli mais non, la bibliothécaire ma juste dit de regarder ''ça'' en me montrant un répertoire pour adulte et de lire sur place. 

      Je viens d'entamer mes sœurs et moi et je ne l'ai pas lâché avant la moitié. Dans un autre dans un genre totalement différent  : humour britanique décapant complétement déjanté mais avec un fil conducteur qui ne se coupe pas d'un bout à l'autre du livre.

    je te met le lien qui me vient de babelio ; j'avais été attiré par les titres  complétement excentriques de cet auteur. 

    http://www.babelio.com/livres/Sharpe-Quelle-famille-/9876

     

    -----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

     

    Je m'adresse à ''la gourmande''... :

    En recherchant la recette du  jus de poire à la Coréenne,  dont il est souvent question dans le drama Only you, ( j'en suis à l'épisode 80 ), je suis tombée sur un site de recettes coréenne hyper simple avec, des ingrédients faciles à trouver, dont des en cas  de cuisine de rue. Miam les petits flancs aux œufs, et les crépettes j'ai juste remplacé les cacahouètes par du beurre d'arachide. Ce weekend je m'attaque au jus de poire, et au thé au gingembre confit.

    Je m'entraine pour poser ces petites merveilles sur la table du brunch de noël. Il y a aussi  le Jjuk (죽)

      si souvent présenté comme porridge dans les dramas j'ai lu la recette par curiosité, mais je ne suis pas emballé par ce plat.

    http://kimshii.com/2012/02/gateaux-coreens-le-hotteok-%ed%98%b8%eb%96%a1.html

    http://kimshii.com/2014/01/cuisine-de-rue-coreenne-le-%ea%b3%84%eb%9e%80-%eb%b9%b5-le-pain-aux-oeufs.html

    Je te laisse découvrir le reste. Cela te rappellera surement ton voyages en Corée.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :